Depuis plusieurs années, l’AIIC au travers de son groupe ICZ, interprètes en zone de conflit, œuvre à protéger, informer et former les interprètes en zone de conflit.
Aux côtés de Red T et d’autres associations d’interprètes, l’AIIC a interpellé à plusieurs reprises les dirigeants sur la nécessité de protéger ceux qui se sont retrouvés sur le front aux côtés de forces armées étrangères en tant qu’interprète.
La dernière lettre envoyée au Président Macron en 2017 exhortait la France à ne pas réserver aux interprètes afghans le même sort qu’aux harkis, « victimes de la trahison de l’État français » selon ses propres mots.
En mai de cette année, l’AIIC, dans le cadre de ce collectif, a adressé une lettre au Secrétaire général de l’OTAN : le message a été entendu et le Secrétaire général s’est engagé à agir.
L’AIIC a également travaillé avec le collectif d’avocat·e·s qui ont tout récemment adressé cette lettre ouverte au Président Macron publiée dans Le Monde le 16 août.
Vous retrouverez le message de soutien de l’AIIC aux interprètes afghans sur le compte Linkedin AIIC, sur la page facebook Interpreting the World, sur le compte twitter @aiiconline. N’hésitez pas à diffuser largement autour de vous avec le hashtag #protectlinguists.
Pour suivre l’actualité du groupe ICZ, Interprètes en zone de conflit, rendez-vous sur la page facebook AIIC project to help interpreters in conflict zones.
Nous vous encourageons également à signer la pétition en faveur d’un statut spécial de protection pour les interprètes en zone de conflit.
Pour ceux et celles qui souhaiteraient agir plus concrètement, les collègues du groupe AIIC ICZ suggèrent de prendre contact avec l’Association des anciens interprètes et auxiliaires de l’armée française ou avec les avocat·e·s afin de voir comment aider les interprètes arrivant sur le territoire (nourriture, démarches administratives etc.).